MÈRE FOLLE, ou MÈRE-FOLIE, (Histoire Moderne)

Publié le par Modeste Salva

MÈRE FOLLE, ou MÈRE-FOLIE, (Histoire Moderne)

:Je tenais à en connaître un peu plus sur ce "chariot de la Mère Folle" . Après quelques tours et détours, autour des chemins du labyrinthe d'Internet, j'ai pris ceci qui m'a semblé le plus facile. Il y a d'autres textes. Je n'ai pas pu y avoir accès.
Si vous souhaitez, comme moi, en savoir plus, il vous faut aller à cet endroit :

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8re_folle

Je n'ai relevé que peu de chose.

MÈRE FOLLE, ou MÈRE-FOLIE, (Histoire Moderne)

La mère folle ou mère folie ou Compagnie de la mère folle ou Infanterie Dijonnaise est une société festive et carnavalesque dijonnaise prestigieuse créée avant 1454 et qui prospéra durant au moins plus de deux cents cinquante ans.

Elle fut interdite par un édit du roi Louis XIII en date du 21 juin 1630.

MÈRE FOLLE, ou MÈRE-FOLIE3, (Histoire Moderne) nom d’une société facétieuse qui s’établit en Bourgogne sur la fin du XIVe siècle ou au commencement du XVe. Quoiqu’on ne puisse rien dire de certain touchant la première institution de cette société, on voit qu’elle était établie du temps du duc Philippe le Bon. Elle fut confirmée par Jean d’Amboise, évêque de Langres, gouverneur de Bourgogne, en 1454 : festum fatuorum, dit M. de la Mare, est ce que nous appelons la mère-folle.

Telle est l’époque la plus reculée qu’on puisse découvrir de cette société, à moins qu’on ne veuille dire avec le P. Menestrier, qu’elle vient d’Engelbert de Clèves, gouverneur du duché de Bourgogne, qui introduisit à Dijon cette espèce de spectacle ; car je trouve, poursuit cet auteur, qu’Adolphe, comte de Clèves, fit dans ses états une espèce de société semblable, composée de trente-six gentilshommes ou seigneurs qu’il nomma la compagnie des fous. Cette compagnie s'assemblait tous les ans au temps des vendanges. Les membres mangeaient tous ensemble, tenaient cour plénière, et faisaient des divertissements de la nature de ceux de Dijon, élisant un roi et six conseillers pour présider à cette fête. On a les lettres-patentes de l’institution de la société du fou, établie à Clèves en 1381. Ces patentes sont scellées de 35 sceaux en cire verte, qui était la couleur des fous. L’original de ces lettres se conservait avec soin dans les archives du comté de Clèves.

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